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               DES GRANDS CARMES DE LYON                  247

de leurs voisins qui, profitant de l'expulsion et de l'absence
des religieux, avaient fait de la cour du couvent une place
publique, en pratiquant dans les murs de leurs maisons
plusieurs ouvertures. C'étaient des immeubles situés au
sud-ouest de la cour, et à l'endroit où fut construite plus
tard la chapelle des Pénitents de la Miséricorde. Toutes ces
usurpations furent condamnées par diverses sentences de la
cour provinciale de Lyon et définitivement par un arrêt du
Parlement de Paris, devant lequel appel avait été interjeté.
Les Carmes laissèrent subsister cependant à titre précaire
et moyennant rétributions convenues entre les parties,
quelques-unes de ces issues qui disparurent enfin avec les
maisons elles-mêmes lors de la fondation de la Confrérie
des Pénitents.

                                        C. BROUCHOUD.

       (A suivre.)