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SOCIÉTÉS SAVANTES 217 part, s'il n'a point observé les mollusques du genre pecten, c'est parce que ces animaux ont des yeux, tandis que les pholades en sont privées, son but étant d'étudier spécialement la sensibilité de la peau, sous l'influence de la lumière. M. Léger complète son rapport sur la visite de l'Académie à l'obser- vatoire de Saint-Genis-Laval, par quelques nouvelles explications sur le service horaire. A raison de son importance pour les observations astronomiques, on a attaché un soin particulier à la précision de l'heure, qui est fournie par une pendule à seconde et transmise, chaque jour, à cinq heures du soir, à la pendule placée dans le vestibule de la Faculté des Lettres, au Palais des Arts, d'où elle est distribuée dans les divers cadrans de la ville. Séance du ji juillet 1888. — Présidence de M. le docteur Teissier. — Hommages faits à l'Académie : par M. Guimet : Revue de l'histoire des religions (Tome XVII, n° 2, mars-avril 1888); Annales du musée Guimet, qui renferment un Essai sur le Gnocitisme égyptien, ses développements et son origine égyptienne, publié, d'après un manuscrit du British Muséum, par M, l'abbé Amélineau; — par M. le comte de Charpin-Feugerolles : le Forez illustré et artistique ( i e r numéro). — M. Perrin rend compte de la visite qu'il a faite à l'asile fondé à Neuville, par M. Guimet, pour remettre à M m e Vettard, qui le dirige, le prix qui lui a été accordé par l'Académie. Depuis 20 ans, Mme Vettard est à la tête de cet asile, qui compte 70 petits enfants. — M. le Président rappelle à la Compagnie qu'en ce moment a lieu à Paris un Congrès pour l'étude de la tuber- culose, auquel assistent deux membres de l'Académie: MM. Chauveau et Aloing, qui ont eu l'honneur d'être nommés, le premier, président, et le second, président d'honneur de cette réunion, où doit être exa- minée l'une des questions les plus importantes de la santé publique. M. Humbert Mollière présente une étude sur un volume offert à l'Académie, et ayant pour titre : Lettres autographes composant la collec- tion de M. Alfred Bovet, décrites par M. Et. Charavay. Ce volume renferme la reproduction des pièces les plus remarquables d'une collec- tion incomparable, qui vient d'être vendue aux enchères publiques. La science des autographes a pris son origine en France, au xvn e siècle, et c'est en France qu'elle a atteint son plus haut degré de développe- ment. Depuis, l'étude de ces documents a été fortement encouragée par plusieurs érudits, et surtout par l'illustre historien, Augustin