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                             BIBLIOGRAPHIE                             »47
publiant le catalogue, M. Crochet vient donc de rendre à l'archéologie,
et à l'archéologie lyonnaise en particulier, un service qui mérite d'être
signalé.
   Au surplus, n'est-ce point une sèche et ardue nomenclature qu'il
 nous donne, mais un inventaire détaillé et raisonné, accompagné de
douze superbes planches en photolithogravure reproduisant plus de
250 morceaux de sa curieuse collection. L'étude sur la toilette chez
les Romains dont il l'afait précéder, est un véritable traité de la matière,
écrit avec esprit, plein de recherches et d'érudition.
   Il n'y a pas de collection romaine sans cabinet, secret ; M. Crochet
a donc le sien ; il fallait, pour être complet, qu'il y consacrât quelques
pages ; il l'a fait, en terminant, avec tout le tact et la prudence que
réclame, comme il le dit lui-même, une langue qui ne sait pas, dans
 les mots, braver l'honnêteté.




NOS PEINTRES CHEZ EUX, par M. Jules TAIRIG, avec une préface,
 par Jérôme CoauARD, de l'Académie du Gourguillon. 1 vol. in-18,
 Lyon, Storck, éditeur, 1888.


   M. Jules Tairig vient de recueillir dans ce volume une série d'articles
publiés par lui, dans feues les Annales Lyonnaises, sur nos peintres
Lyonnais.
   Tous ces articles, fatalement, se ressemblent un peu : quelques notes
biographiques sur l'artiste, quelques anecdotes de jeunesse, la descrip-
tion de son atelier et de quelques-unes de ses oeuvres, en forment la
trame nécessaire et banale. Car il faut bien le reconnaître, et au besoin
le livre de M. Tairig en serait la preuve, nos peintres, chez eux, sont un
peu terre à terre, et leurs oeuvres trop rarement ont ces superbes
envolées qui permettent au critique de pénétrer, en les étudiant, dans
les hautes régions des discussions esthétiques.
   M. Tairig aurait pu, s'il eut élargi son cadre, en rompre la mono-
tonie, en se facilitant l'accès de ces questions. Mais, au fait, hors de
chez eux, n'y aurait-il pas là la matière d'un second volume ? Et j'ai