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SOCIÉTÉS SAVANTES 7° rapport; car malgré tous ses efforts, il a été contraint de reconnaître que l'unité des forces de la nature, proposée par ce savant, n'est qu'une pure hypothèse et que la pondérabilité de l'éiher universel n'est point encore démontrée. Séance du S mai 18SS. — Présidence de M. le docteur Teissier. — M. Rougier présente au nom de M. E. Guimet, absent, un exemplaire des Hymnes, oratorio en deux parties, paroles de Lamartine, musique de M. Guimet, exécuté sur le théâtre des Concerts populaires de Nantes, le 23 mars 1888. — M. Vachez rappelle ensuite que M. Armand- Caillat vient d'exécuter, sur les dessins de M. Charles Lameire, peintre, un ciborium, offert par lui à S. S. Léon XI!I et dont l'habile exécution fait honnneur à l'orfèvrerie lyonnaise. — M. de Cazenove donne com- munication d'un compte rendu de l'exposition de la Société lyonnaise des Beaux-Arts,en 1888. Après avoir rappelé le tableau de M. N. Sicard: Après le duel, œuvre hors ligne, l'orateur signale les toiles les plus remarquables de cette exposition. Et d'abord, YOrphée, de M. Benjamin Constant, figure empreinte d'une grande majesté et qui est apparue aux connaisseurs comme une vision de la désespérance antique. Puis, après le tableau de Perrachon, les Funérailles de Chilpéric, de Luminais, et le tableau de fruits, de Turner, si remarquable de ton et de couleur. Parmi les portiaits, assez nombreux, le plus remarquable était un portrait d'en- fant, de M lle Elisa Kock. Dans le genre fleurs, il cite surtout les Lilas, de M. Castex-Desgranges. Après avoir cité encore les Fillettes, de M. Durst, Y Ange gardien, de M. Ferrier, M. de Cazenove s'attache a la description d'un Effet de soleil sur la neige, de M. Coignard, qui se dis- tingue par une justesse étonnante des effets de lumière et d'ombre, et il conclut en disant que la dernière exposition n'est ni meilleure ni moindre que les précédentes. M. Berlioux fait une communication sur les diverses contrées de l'Afrique équatoriale, dont une carte est placée sous les yeux des mem- bres de l'Académie. Il signale, d'abord à l'est, près de Zanzibar, une station allemande, qui a provoqué, peu de temps après, l'occupation d'un territoire voisin par les Anglais ; puis, à l'ouest, au centre de l'Afri- que, l'empire du Congo, fondé parles Belges, et celui des Négriers, où l'on se livre à une véritable chasse à l'homme et à un grand commerce des esclaves. Au nord, vers le Nil et près du lac Albert, il montre l'état indépendant fondé, en 1883, par le docteur Emin, à la suite des désastres