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472               CHRONIQUE THEATRALE'
convient bien à son tempérament. Il a rendu et très-bien
compris, excepté au premier acte, où il n'est pas, qu'il
nous passe l'expression, assez niais, villageois, le rôle de
Sganarelle; — ce fameux médecin malgré lui qui est gai
tant qu'on veut, amoureux au besoin, surtout quand il
s'agit de Jacqueline, et rond, entraînant, aimable, intéressé
et intéressant à l'avenant. — Si M. Riga tient tout ce
qu'il promet et s'il peut surtout se délivrer de cet enroue-
ment regrettable autant pour lui que pour le public, nous
lui assurons un succès continu et certain. —
   Mme Leriche (Marinette, Jacqueline) est tout simple-
ment une délicieuse soubrette. — Elle arrive aux meilleurs
effets par les moyens les plus simples et c'est la bonne ma-
nière; personne n'est mieux dans ces rôles qu'elle, et per-
sonne n'a été plus applaudie.
   Que diable venait donc faire, dans le Médecin malgré lui,
M1Ie Laure Jaume ? — Martine ? — Oh ! que non pas.

                              FÉLIX   DESVERNAY.