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SUR CLAUDE MERMET 71 un de la Grand-Chambre, un de la Tournelle et un des Enquêtes, chargés de préparer les délibérations de la Com- pagnie sur les affaires publiques. C'était M. de Joncy qui avait provoqué la nomination de ce triumvirat. Il fut l'un des trois rapporteurs de l'affaire des Jésuites. Son travail, lu le 5 juillet 1763, a été imprimé. Ce magistrat avait épousé, le 9 janvier 1750, Magde- leine, fille de Claude-Charles Bernard De Blancey, secré- taire en chef des États de Bourgogne, et d'Henriette Julien. Il est mort le 9 mai 1766. Jacques Cottin de Joncy, né le 30 janvier 1756, de Pierre-François Cottin de Joncy, conseiller au Parlement, et de Magdeleine Bernard De Blancey, fut reçu conseiller laïque le 7 juillet 1775, sur la résignation de Auguste- Louis-Zacharie Espiard d'Allerey. Il est mort- à Paris en 1798. Il portait : d'Azur, à deux colonnes d'or mises en pal. Sa sœur, Marie Cottin, avait épousé Pierre Seguin De La Motte. M. de Cissey, l'honorable et infatigable promoteur de l'Œuvre du Dimanche, est le petit-fils de M. Cottin de Joncy. Voir: L'Histoire du Parlement de Bourgogne, de 1733 à 1790, par M. S. Des Marches 1851, in-8. Ces noms étaient assez illustres pour qu'on ne les ou- bliât pas et nous remercions notre bienveillant correspon- dant de nous les avoir signalés. Le domaine de la Barre, dont M. Cottin ajoutait le nom au sien, avait été érigé en fief en octobre 1712, en faveur d'Octave Cottin. Peu d'années après, il fut acquis par M. Louis Montagnat, conseiller du roi, élu en l'élection de Belley et demeurant h Ambérieu. Celui-ci, à son tour, se