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                     NÉCROLOGIE                            211

plateau de Sathonay et les pentes des montagnes lyonnaises.
Ce terrain a fourni, à plusieurs reprises, des dents et des
défenses des éléphants qui ont habité ce pays au début de
notre époque, et qui, pendant quelque temps encore, ont
coexisté sur ce sol avec les premiers hommes qui, d'après
mes propres études, ne peuvent être antérieurs à ceux dont
parle Moïse.
   Quant à la théorie de M. Leymerie, celle-ci cadre avec
les idées reçues à cette époque. Depuis, il y a eu beaucoup
de chemin fait et on a, je crois, par suite d'un défaut na-
turel à l'homme, trop critiqué cette théorie des courants
diluviens pour la remplacer par les glaciers permanents, qui
ne suffisent pas à tout expliquer. Dans la science, la vérité
n'est pas dans les théories extrêmes, mais dans celles qui
sont le plus simples, tout en tenant compte des moindres
faits.
   Enfin, dans une dernière note sur le Lyonnais, M. Ley-
merie étudie « la roche siliceuse de Saint-Priest, près de
Saint-Etienne (Loire), qui lui paraît un tuf siliceux de l'épo-
que des terrains houillers.
   A partir de 1839, M. Leymerie étudie de nouveau le
département de l'Aube jusqu'en 1843, où il commence
l'étude active des Pyrénées et de toute la région qui envi-
ronne cette chaîne de montagnes, au nord et même au
sud. Sur cette région, il a publié plus de soixante-dix notes.
En outre, durant ce temps, il a publié une vingtaine d'étu-
des de géologie générale, et quelques autres études sur la
Provence ouïe département de l'Yonne. Parmi les diverses
notes qui ne nous intéressent pas directement, il convient
cependant de signaler divers groupes importants.
   D'abord, M. Leymerie a publié des traités de géologie
et de minéralogie dont le plus grand avantage est de ne pas
s'appuyer exclusivement sur des exemples pris dans le nord
de la France.