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                        NOTES
                               sur


 L'EXPOSITION DE 1879
               A NOTRE AMI JOANNY SÉON
                        Graveur I.yomiais


                            (SUITE)




   Mais ne nous égarons pas et, nous souvenant que nous
ne sommes qu'un chroniqueur, continuons, sans plus de
digressions,, si c'est possible! notre revue du salon et pé-
nétrons dans les bouigs-bouigs que nous appelons les cham-
bres mal meublées par la galerie Bernard. Si les œuvres qui
y sont exposées, aujourd'hui, ne sont pas toutes parfaites,
elles ont au moins l'incontestable mérite d'être originales et
authentiques ; les copies et reproductions ne craignent pas
de s'intituler telles et le public n'est ainsi trompé en rien.
  Ce qui abonde dans cette partie du salon ce sont les
paysages ; pour la plupart, ils sont retour de l'Exposition
de Paris (1878), et nous donnent la note précise du mou-
vement. Ils sont brossés de chic, et n'ont d'autre prétention
que de rendre l'impression reçue en face de la nature. Ils
sont souvent charmants, souvent spirituellement traités,
parfois médiocres, mais bien rarement vulgaires. C'est
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