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                          CHRONIQUE LOCALE                             317
lûmes d'affiches, faisant l'histoire la plus curieuse et la plus complète de
notre ville depuis 1600 jusqu'à 1850. On sait qu'une affiche reflète
mieux qu'un livre ou qu'un journal, l'aspect, l'agitation ou les préoccu-
pations de la cité. C'est donc à un point de vue plus exact que ce qui
a été fait jusqu'à ce jour, qu'on pourra désormais étudier et écrire no-
tre histoire, surtout à ces époques si émouvantes et si mal connues de
1793, 3815 et 1848, L'impression et la publication de ces affiches, Å“u-
vre immense, seraient la révélation d'une nouvelle histoire de Lyon,
toute frémissante, toute vraie et comme jamais ne l'ont faite les histo-
riens.

   — Nous avons annoncé la première livraison des Vues de Lyon et des
environs que publie notre habile graveur M. Tony Vibert.
    La seconde livraison de son Album vient de paraître. Elle contient :
Couzon, Vile Roy sur la Saône et Saint-Just vu des Massues.
   Nous souhaitons la réussite à cette œuvre si locale ; chaque livrai-
son de trois planches est de cinq francs pour MM. les souscripteurs à
l'album complet; chaque planche séparément est de deux francs. M.
Scheuring est seul possesseur et dépositaire des épreuves avant la lettre,
sur grand papier vergé. Pour souscrire à l'album, on est prié de s'a-
dresser à M. Tony Vibert, lui-même, chemin de la Demi-Lune, 146,
à Saint-Just-lez-Lyon. Tous les dessins sont inédits, faits d'après na-
ture et rappellent avec une exacte vérité notre ville, ses monuments,
ses divers aspects ou ses environs si pittoresques et si vantés.

   — On sait toute la délicatesse et l'éclat des ailes du papillon qu'on
peut admirer, mais qu'il est si difficile de toucher.
   Aussi délicat, aussi chatoyant, aussi gracieux, aussi léger est le petit
volume de poésies : Caprices et boutades, dont M. Alfred Aubert avait
confié l'impression à M. Mcwgin-Rusand et qui vient de paraître chez
Georg.
   C'est un in-8° écu, charmant comme impression, et qui contient
trente-quatre petites pièces de vers, des bluettes.
   Ce sont de petits envois, des bouquets, des sonnets dans le genre des
madrigaux, comme Dorât les eût faits, comme Gentil Bernard les eût
composés, comme les belles dames du xvme siècle les eussent aimés,
comme nos plus mignons poètes les eussent signés ; cela se lit, mais
ne s'analyse pas, à moins que la main légère de la muse du Dauphiné
ne s'en charge. Une femme seule peut y toucher sans faire envoler les
couleurs. Voyez :