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VIEUX AUTOGRAPHES 457 écrivain spirituel, poète aimable, fondateur de la Revue du Lyonnais, entreprise d'une utilité si réelle de décen- tralisation, œuvre de dévouement et de persévérance si dignement continuée par notre sympathique directeur, M. Aimé Vingtrinier ; Kauffmann, auteur de la Céles- tinade, poème un peu long, mais qu'on peut lire après le Lutrin de Boileau, dont il est une heureuse imitation ; Lefebvre, vaudevilliste ; Morel, le docteur chansonnier ; Florimond Levol ; Earillot ; Servan de Sugny ; Louis Per- rin, le célèbre imprimeur, le frère d'Adélaïde; le docteur Charles Fraisse, le père du pauvre Armand ! ; Dardel, l'ar- chitecte ; Amédée Bonnet ; Claudius Billiet, plus connu sous le nom d'Antony Rénal, le fameux auteur de la Robe rouge, et qui avait autant de cœur que d'esprit ; Cailhava, artiste, bibliophile, gastronome, directeur de nos théâtres, mais avant tout et par-dessus tout homme aimable et géné- reux, quoique ou parce que riche ; Montperlier; Clairville ; Lachambeaudie ; de Lamerlière ; Petetin ; Hugon ; Mani- quet; l'acteur Brindeau, du Théâtre-Français. Et plus loin, — des noms doux comme un sourire : Mme Récamier, l'a- mie de Ballanche et de Chateaubriand ; Mme Desbordes- Valmore ; Mlle Dubuisson, l'auteur du roman intitulé : Louise de Magland ; Clara-Francia Mollard ; Déjazet, l'in- comparable artiste, une lyonnaise aussi ! Pour compléter et éclairer cette brillante et première ga- lerie, M. Rousset a inséré des autographes d'artistes, de poè- tes, littérateurs, érudits vivants, dont la vie ou les œuvres se rattachent d'une manière plus ou moins directe à celles des Grandes individualités dont nous venons d'égrener en quelque sorte la liste. —• Le passé et le présent se donnent ainsi la main. — Ce sont d'ailleurs des noms bien connus et dont certains nous sont chers. Nous sommes en face de M. Soulary, qui a trouvé le moyen de dire dans une lettre