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4*^4^^ ^WWW^WWWî$iW LE TESTAMENT D'UN LYONNAIS AU XVIIe SIECLE 55! i tous les documents concernant un mo- ment de l'histoire avaient disparu, et qu'il fût demeuré seulement le texte d'un assez grand nombre de testa- ments, cela suffirait presque pour re- constituer les moeurs, les lois, et surtout les croyances religieuses de cette époque. Nous posséderions comme un petit miroir donnant les traits principaux, mar- quants, d'une société. C'est ainsi que par l'étendue donnée à la faculté de tester, on peut mesurer le degré de liberté d'un peuple. Tout peuple où le testament existe montre par cela seul qu'il en a fini avec la phase théocratique ou collective pour entrer dans la phase civile. Car c'est à l'origine qu'est le socia- lisme, et non à l'épanouissement des sociétés. Les Assyriens ne connaissaient pas le testament. Non plus les Egyptiens. Les Hébreux ne le connurent que tard, et sous des restrictions qui nous révolteraient à juste titre. Avec les Grecs seuls, c'est-à -dire avec la civilisation euro-