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     CHRONIQUE THEATRALE


     La Revue du Lyonnais, depuis plus de quarante ans qu'elle
 existe, après s'être renouvelée comme les hommes et les
 choses bien souvent, avoir passé de l'enthousiasme juvénile
 à la maturité, a su toujours, au milieu de ses transforma-
 tions diverses, ne pas laisser dépérir, par les productions
 qu'elle a données, les facultés brillantes ou tendres, rêveuses
 d'ici-bas, l'imagination, l'âme, comme aussi la sience, l'art
 l'histoire qui font, à tout bien prendre, l'honneur et la
 consolation de la vie.
    Aussi bien n'a-t-elîe jamais oublié de s'occuper, de dire
 son mot, sa pensée sur le Théâtre, qui est, surtout dans
 notre siècle, le moyen le plus habituel dont se sert l'art pour
s'exprimer, et qui serait le meilleur s'il n'en était que trop
souvent banni et rejeté. Cependant, depuis quelques années,
pour des motifs qu'il serait inutile de faire connaître, mais
sérieux, la Revue avait dû s'abstenir, et elle gardait le si-
lence comme à regret. Aujourd'hui que plus rien ne s'op-
pose à ce qu'elle parle, elle reprend gaîment son ancienne
tâche, et, comme autrefois, elle offre à ses lecteurs une
chronique théâtrale.
    — Et, tout d'abord, elle souhaite la bienvenue au succes-
seur de M. Aimé Gros, quia commencé son œuvre par où
beaucoup l'achèvent. Nous voulons dire par une bonne
action : — c'est de bon augure.
   M. Marck nous vient de Lille, où il a laissé d'unanimes