Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                          CHRONIQUE LOCALE                             395
Coupe, trois tours et douze obstacles, la première par les sous-offiçiers
des cuirassiers, des chasseurs et des hussards, avec des chevaux de l'ar-
mée, la seconde par Messieurs les officiers avec chevaux de tout âge
et de toute nationalité. Plusieurs courses ont été vivement applaudies.

   — Le i« mai, M. Emile Marck a pris en main le sceptre de nos
scènes subventionnées. Il a présenté le nom de ses pensionnaires et pro-
mis à ses heureux spectateurs des nouveautés et des chefs-d'œuvre. La
chose est trop facile pour que notre nouveau directeur ne tienne pas sa
promesse.

   — Une charmante publication à laquelle nous souhaitons et bien
mieux, à qui nous prédisons le succès, La Construction lyonnaise, revue
mensuelle des entreprises publiques et privées, architecture et travaux publics,
vient de donner son second numéro. Sous prétexte d'architecture, elle
fait de l'archéologie et de l'art, de la science et de l'histoire, de la juris-
prudence et de l'industrie, donne de très-jolies gravures et fait honneur
à son imprimeur qui est aussi directeur-gérant, M. Pitrat aîné. A elle,
nos félicitations.

    — En dirons-nous autant de l'Art à Lyon et en province, revue heb-
 domadaire illustrée, publiée rue de Condé, 301 Nous n'osons nous
prononcer. Elle va tellement sur les brisées de la Revue du Lyonnais, elle
est si élégante et si coquette, elle promet tant de choses dans son pros-
pectus qu'elle se pose vis-à-vis de notre vieille publication plutôt comme
une rivale que comme une amie et que de partout on nous dit qu'il
faudra bien nous tenir. Serait-il vrai ? La jeunesse pleine d'ardeur rem-
porterait-elle sur l'expérience et la maturité ? Ces artistes dont nous
avons si souvent sollicité la collaboration et l'appui, porteront-ils avec
autant d'empressement qu'on le dit les secrets de leurs ateliers à la nou-
velle venue ? Peintres, graveurs, architectes et musiciens ont-ils trouvé
un organe digne d'eux? Eh bien ! tant mieux si l'art en profite et si
l'intelligence doit y grandir.
   — A côté de l'art était une place à prendre ; M. Metzger s'en est
emparée et il a créé le Lyon scientifique et industriel, Revue mensuelle de
la région, qui compte parmi ses collaborateurs des érudits de premier
ordre. L'économie politique, l'astronomie, la géologie, la médecine,
la botanique, toutes les sciences industrielles ont trouvé là une tribune
qui sera entourée et d'où tombera un enseignement fécond. A la
manière dont le programme est compris, on devine une pensée, un