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396 CHRONIQUE LOCALE but : instruire, moraliser, élever les esprits et populariser la science. M. Metzger et ses amis ont pris une noble tâche et en les accompa- gnant de nos vœux, nous ne doutons pas que leurs efforts ne soient couronnés. — Ajoutons le Nouvelliste, journal conservateur, à cinq centimes, dont le premier numéro a paru le 15 mai, et nous pourrons dire que toutes les opinions, toutes les tendances, et bien d'autres, sont repré- sentées à Lyon. — Vient de paraître chez Meton, libraire-éditeur, rue de la Républi- que, 35 : NOUVELLES EXCURSIONS EN DAUPHINÉ, par M. le baron RAVERAT. Joli volume in-18, de 216 pages avec carte, au prix de 2 fr. 50. Dans notre prochain numéro, nous rendrons compte de cet ouvrage, qui décrit -. Vienne, Rossillon, Albon, Mantaille, Valence, Saint-Mar- cellin, Saint-Antoine, Pont-en-Royans, les Goulets, la vallée de la Bourne, Villard-de-Lans et le Col-de-l'Arc. Nous osons lui prédire d'avance le succès de ses aînés. — Encore un excellent ouvrage pur lyonnais : Recueil descriptif et raisonné des principaux objets d'art ayant figuré à VExposition rétrospective de Lyon, par M. J.-B. Giraud, conservateur des musées d'archéologie, Lyon, Méra, 1879, in-8°. Des planches obtenues par l'héliogravure rappelleront le souvenir des objets précieux que notre Exposition a offerts à l'admiration des visi- teurs. L'impression est très-belle, digne de notre vieille réputation lyonnaise. Le texte pose l'auteur dans les premiers rangs de notre .monde érudit. — Un poète dauphinois, qui est presque lyonnais, Jean Sarrazin, dont la réputation lutte à Lyon avec la gloire de nos grands poètes, vient de publier encore un volume de ses poésies gracieuses et honnê- tes qui lui ont valu tant de sympathies. Lueurs et Brumes est un char- mant recueil dans lequel on trouve des morceaux qui resteront, tels que la Cueillette des violettes, les Liseurs d'Affiches, la Mort d'un brave, un Faux amour, et d'autres qui révèlent un sentiment puissant et vrai. — Les vieux Lyonnais sont dans la joie; ils se congratulent en s'abor- dant, se pressent la main avec chaleur, se regardent le sourire aux lè- vres et se promènent l'oeil émerilloné, en se disant des mots mystérieux