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208                      NÉCROLOGIE

voyage en Alsace et en Lorraine. Mais en 1836, il publia,
dans le Bulletin de la Société géologique de France, deux
notes sur la région comprise entre Lyon et Mâcon,la Saône
et la Loire. La première, intitulée : Sur la position
géologique de Lyon, sur la formation calcaire principale du dé-
partement du Rhône, et sur le soulèvement des terrains compris
entre Lyon et Mâcon, traite des conditions dans lesquelles se
trouve la ville, de Lyon au point de vue des terrains sur les-
quels elle est assise. Dans cette étude, l'auteur attribue, sans
preuves suffisantes, le soulèvement des montagnes calcaires
exploitées le long de la Saône, à la venue au jour des por-
phyres du Beaujolais, qui sont des roches éruptives l\ la fa-
çon des laves et des basaltes de l'Auvergne ou de l'Ardè-
che. Dans la seconde note Sur la coupe géologique du groupe
des montagnes comprises entre la Saône et la Loire, de Lyon à
Feurs, passant par Iseron et Saint-Barthélémy, M. Leymerie
 indique Craponne comme limite occidentale des cailloux
 alpins qui sont descendus par la vallée du Rhône à l'époque
 erratique.
   Cette époque géologique est connue aujourd'hui sous le
nom d'Epoque glaciaire, parce que les théories actuelles
veulent que tous ces cailloux aient été transportés par les
glaciers.
   Dans cette même note, l'auteur décrit le bassin houiller
de Sainte-Foy-1'Argentière et les terrains qui l'entourent
et qui constituent le fond du sol jusqu'à la Loire.
   Abordant ensuite l'étude des terrains qui surmontent les
premières formations granitiques de Lyon, M. Leymerie
décrit, en 1837, toujours dans le même Recueil, « les ter-
rains de transition du département du Rhône et des parties
adjacentes du département de la Loire. » Dans cette étude,
il signale à l'attention des naturalistes les calcaires pétris de
coquilles fossiles des environs de Regny et de Thizy. Ceux-