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                          CHRONIQUE LOCALE                             159
 1826, àVernaisou, ce bourg charmant qui s'étend le long du Rhône à
moitié chemin de Lyon et de Givors et dont le riant coteau est si aimé
des Lyonnais.
   Peut-être le Mémorial de la Loire a-t-il voulu dire que le Lyonnais,
le Forez et le Beaujolais ne font qu'une seule province. En ce cas, nous
l'en remercions encore davantage.
   Passons notre ami Eugène Muller à notre avoir et réjouissons-nous
de tout le bien qu'on en a dit.
   Parmi les autres nominations dans la Légion d'honneur, nous re-
marquons avec plaisir celle de M. Ferraz, professeur de philosophie à
la Faculté des lettres de Lyon; de M. Gailleton, président du conseil
municipal de Lyon, professeur à la Faculté de médecine de cette ville ;
26 ans de services, dont 18 comme chirurgien en chef de l'Antiquaille,
auteur de nombreux travaux, de médecine devenus classiques, et de
M. Mathieu, directeur de l'exploitation du chemin de fer des Dombes
et du Sud-Est.
   Cette dernière nomination a valu au bienveillant et sympathique di-
recteur une ovation touchante de la part de tous les employés de son
importante administration.

   — Par arrêté du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-
Arts, du 10 février, M. Léon Charvet, architecte et professeur à notre
Ecole des Beaux-Arts, a été chargé de l'inspection de l'enseignement
du dessin dans la circonscription académique de Lyon, c'est-à-dire pour
les départements du Rhône, de la Loire, de Saône-et-Loire et de l'Ain.
   Ces fonctions importantes sont le corollaire de l'initiative que M.
Charvet a montrée par son enseignement et par ses publications, dans
le but de développer dans notre ville et de rendre pratique l'étude du
dessin au point de vue de l'art et de l'industrie. On trouve notre cher
collaborateur sur la brèche partout où il y a quelque service à rendre aux
questions qui intéressent l'art ou l'histoire de notre ville. La distinction
qui vient de lui être décernée en est la juste récompense.
                               m
   — Le 15 février, M. et M < Berger ont donné, à la préfecture, leur
                                 =
premier grand bal de cet hiver. La foule était immense et depuis long-
temps les élégants salons qui ont vu passer tant de fêtes, n'avaient of-
fert tant d'éclats, de parures et de fleurs.
   Tout était organisé avec un goût parfait; les jeunes femmes étaient
nombreuses, les toilettes gracieuses, les danseurs infatigables, les mu-
siciens excellents. Si M. le Préfet a inscrit un succès à son avoir,