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72               RECTIFICATION A LA NOTICE

fit appeler Montagnat de la Barre. Ce fut une de ses petites-
filles qui, en 1774, apporta ce fief en dot à son mari,
M. Antoine Vingtrinier, de Lyon.
    Quant à l'erreur que notre compatriote et ami, M. Domi-
nique de Boissieu, a relevée, nous nous la reprochons
d'autant plus volontiers que nous aurions pu plus facile-
ment l'éviter. Il s'agit du graveur habile qui avait fait
les dessins et préparé les cuivres du magnifique herbier de
M. Augerd.
    Ce graveur était bien M. de Boissieu, mais non Jean-
Jacques, la célèbre illustration lyonnaise. C'était M. Claude-
Victor de Boissieu-Du-Tiret, son neveu.
    M. Jean-Jacques de Boissieu, l'oncle, n'a fait qu'une
planche pour cette Flore ; c'est la planche connue, dans
le catalogue de Jean-Jacques de Boissieu, sous le nom de
la Leçon de botanique.
    Né à Lyon le 4 novembre 1784, décédé au château du
Tiret, près d'Ambérieu, le 22 novembre 1868, dans sa
85 mc année, M. Victor de Boissieu montra les aptitudes les
plus brillantes pour les arts du dessin. Séduit par cette
précoce habileté, M. Jean-Jacques de Boissieu se plut à
former le jeune artiste et l'initia lui-même à tous les secrets
de la roulette et du burin.
    L'élève profita tellement qu'il prit la manière, le des-
sin et la couleur de son maître, au point de tromper
les plus habiles, et que les planches qu'on lui doit, signées
C. V. B., pourraient être vendues comme étant de Jean-
Jacques, si la date ne venait fixer les hésitations des con-
naisseurs.
    Nous possédons une planche représentant une tour et
un pont sur une rivière, qui nous a été donnée par la
famille comme un souvenir précieux. Elle est signée
C, V. B. et est datée de 1819 ; Jean-Jacques de Boissieu