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6                      LES PEINTURES

à la paroi occidentale, on distingue encore les restes très-
effacés d'une fresque représentant le fondateur à ge-
noux, accompagné de son patron. Au-dessous, on lit,
mais difficilement, l'inscription suivante : « $)tc ank jacct
« IjcmMus viv ©unitus (Êkagset qui Ijanc captllam
« funïmmt el oatatut in qudlibet Me      ï*e uno missa
c< papetuts temporibug, qui obiit ocîaua Ut iunii anno
c< Domtnt tnilUôtmo quatuor centesimo in#esinu> stïtp,
c< a\\w anima vequiescat in pacf. »
   Franchissant un arc de communication, nous arrivons
dans la chapelle principale ayant la forme d'un rectangle
de 8 m. 70 sur 6 m. 85, terminée, au levant, par trois
pans coupés, percés de deux étroites fenêtres ogivales. La
voûte, en plein ceintre, repose directement sur les murs
latéraux. Une tribune en boiserie, œuvre malencontreuse
du xvme siècle, dénature les lignes simples du monu-
ment en coupant en deux la paroi du fond, faisant face à
l'autel, et surtout en prenant ses points d'appui au travers
des figures peintes décorant les murs latéraux. Cette boi-
serie dut être établie par les confréries de pénitents du
Gonfalon qui eurent pendant longtemps la jouissance de ce
 sanctuaire, comme l'indiquent les armoiries et les légendes
grossièrement exécutées, à la détrempe, dans le couloir
d'entrée ; peut-être même sur d'anciennes peintures dont
les traces se retrouveront le jour où on entreprendra la
complète restauration de l'édifice.
   Toutes les surfaces sans exception ont été décorées par
le pinceau, et si, malheureusement, quelques parties ont
été dégradées, ou repeintes postérieurement par une main
plus soucieuse de faire oeuvre à part que de respecter
l'Å“uvre originale, l'ensemble n'en constitue pas moins