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DE SAINT-BONNET-LE-CHATEAU 5 rition de N. Seigneur à Madeleine après la résurrection. La même opération pratiquée aux ébrasements de la fenêtre absidale a eu pour résultat de découvrir une composition ornementale, du plus gracieux effet, formée de tiges de lis et d'iris. Une légende, peinte en caractères gothiques, précise l'époque delaconstruction du monument et de l'exécution des peintures qui, sans aucun doute, en sont contemporaines à quelques années près : (c 2tlWfl : Hamttlt : i î î € € € Ê : « fi : Vie : H333 : mmeis : maii : fuit : xncepla : « \)(c : prceens : noua : ecdesia : î)e : îionts : #uillfr~ « mi : Saitlifcr : qui : legauit : aîrm : cedesie : âvca : « îiuo : milita : Ubras : turonensfs: que : fucvunt : « îiispeueatc : pcr : 0onitum : €>rau.sct : qui : înctue : « Soniius : Ijanc : rapellam : funîïatut : et : ïtotami : « aï» : Ijonovem : Bei : bcatc : iHarie : uirginis : beati : « JHUljaîlie: et : omnium : sactorum : quorum : anime : « requiesquant : in : parc : amen. » L'église fut donc reconstruite en 1400, aux frais de Guillaume Taillefer et la chapelle souterraine, à la même époque, par Bonnet-Grayset qui la mit sous le vocable de la bienheureuse Vierge-Marie, de saint Michel et de tous les saints. La chapelle basse, dont nous avons seule à nous occuper, prend son entrée au midi, sous un porche en contre-bas de huit mètres au-dessous du niveau du sol de l'église supé- rieure. Ce porche, soutenu par des piliers de granit, cou- ronnés de clochetons, et orné de curieuses consoles historiées, est d'un effet des plus pittoresques. Une première chapelle précède la crypte proprement dite, et renferme le tombeau de son fondateur, Bonnet-Grayset. Au-dessus,