Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  SUR LE CANTON DE MORNANT.                377

 laquelle , François - Jean - Jacques Grimod Bénéon fit
 rendre en 1765, un règlement de police, en 29 articles,
 critiqués avec trop peu d'impartialité par M. Latour-
 Varan (1), elle fut vendue seulement en 1788, à M. Clé-
ment Palle du Chambon, industriel qui avait acquis une
fortune honorable dans la fonderie de la Bargette (2).
   Quelques années auparavant, le 21 août 1780, était né
à Riverie Jean-Marie Àchard-James, mort président de
chambre à la Cour d'appel de Lyon, le 11 décembre 1848,
Il était le troisième fils de Jean-François Achard, notaire
royal à Riverie, puis receveur des consignations au pays
de Forez, à Montbrison. Après avoir fait avec succès ses
études à l'école centrale du département du Rhône, Jean-
Marie Achard-James fut reçu avocat, puis nommé con-
seiller-auditeur à la Cour d'appel de Lyon, le 2 avril 1811.
La même année, il fut chargé de l'organisation judiciaire
dans le département du Simplon. Nommé conseiller à la
Cour d'appel en 1815, il devint l'un de ses présidents de
chambre en 1831. Les devoirs du magistat ne détournèrent
point Achard-James des Å“uvres de bienfaisance ni des
travaux littéraires, auxquels il consacra les loisirs de sa
vie entière. Il était à la fois administrateur de l'Anti-
quaille et du Mont-de-Piété et membre de l'Académie de
Lyon et de la Société littéraire, dont il fut l'un des fon-
dateurs. Outre un grand nombre d'ouvrages manuscrits,
parmi lesquels nous remarquons un Voyage dans le Valais
et les pays environnants, on a de lui ; 1° Instruction aux
maires du département du Simplon pour la tenue des
actes de l'état civil; 2° Histoire de l'Antiquaille; 3" Loti-
rent ou les prisonniers, ouvrage qui obtint la mention

  (1) Chroniques des châteaux, I, p. 189 et s.
  (2) La Tour-Varan. Chroniques des châteaux, I, p. 196.