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                 SUR LE CANTON DE MORNANT.               371
    Les Jacquier, famille du tabellionage de Saint-Etienne,
étaient déjà en possession de Saint-Just-en-Velay, lors-
qu'ils acquirent Cornillon du duc de Gadagne, flls du mar-
quis de Nerestang. Jacques Jacquier qui fit cette acquisi-
tion, laissa à son décès, arrivé en 1793, quatre filles et un
fils. Ce dernier, nommé Jean-Jacques Jacquier, mourut
sans postérité, en instituant pour son héritière sa plus
jeune sœur Françoise, déjà veuve de Jean Claude Grimod
 (27 juin 171..)
     Cette dernière se retira alors à Cornillon, où elle fît sa
 résidence jusqu'à sa mort. Les dernières années de sa vie
 furent exclusivement consacrées aux bonnes œuvres et au
 soulagement des malheureux. Aussi son souvenir est-il
 demeuré vivant dans la mémoire de la population de Cor-
 nillon. Son portrait, qui existe encore dans une des salles
 du vieux château, nous dit aussi tout ce que cette femme
 renfermait dans son âme de douleur et de sentiments
 élevés (1).
     De son union avec Jean-Claude Grimod Bénéon, elle
  laissa :
     1° Jean-Etienne Grimod Bénéon de Châtelus, seigneur
  de Cornillon, maréchal des camps et armées du roi, et
  commandant pour Sa Majesté dans la ville de Briançon et
 le Briançonnais, qui servit avec distinction sous les ordres
  du maréchal de Saxe ;
     2° Jean-Jacques, seigneur de Eiverie ;
     3° Marguerite, mariée à Jean-Baptiste Dilbert, écuycr
   et conseiller du roi, receveur des tailles à Saint-Etienne,
   puis prévôt des galères à Marseille.
      4° N. Grimod Bénéon, marié à Clément Panette, con-
   seiller au parlement de Dombes.
      Le premier document que nous trouvons sous le nom
   (1) La Tour-Varan. Chroniques des châteaux, I, 187.