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3fi2 ÉTUDE HISTORIQUE de Bron avait voulu, quelques années auparavant, exi- ger dans ce lieu la taille seigneuriale dite aux quatre cas. Mais une sentence de la sénéchaussée de Lyon, du 30 mars 1636, confirmée par un arrêt du Parlement du 28 mars 1637, rejeta sa demande, en décidant qu'un droit semblable devait être établi par des terriers formels (1). Un document de cette époque nous donne les limites précises de la justice de Riverie du côté de Mornant. Ces limites étaient indiquées par une grosse pierre rondo placée au milieu du ruisseau de Corsonnat, au-dessous du chemin de la Fillonière à Mornant (2). Une crue très-forte du ruisseau ayant entraîné cette pierre, qui était énorme, à douze pas au-dessous de sa situation pri- mitive, ce déplacement fut constaté officiellement dans un procès-verbal dressé, après l'audition de plusieurs t é - moins, par les officiers de Dargoire et Cliâteauneuf, qui se transportèrent sur les lieux, Je 17 février 1659. Mais il parait que ces formalités furent insuffisantes, car, le 16 février 1671, les mômes officiers de Château- neuf durent encore se rendre à Corsonnat. De nouvelles enquêtes eurent lieu, et l'on fixa définitivement les limites des trois juridictions de Riverie, de Chà teauneuf-Dargoire et de Mornant. Il fut ainsi nettement établi que le ressort de la justice de Riverie était séparé de celle de Dargoire et Cliâteauneuf par le chemin de Mornant à la Fillo- nière, et de la juridiction de Mornant par le ruisseau de Corsonnat (3). (1) Œuvres d'Henrys, n, p. 86. (2) Cette pierre est encore célèbre dans ïo pays sous le nom rie Pierre de Corsonnat. <%) Archives du Rhône. Esther, f» 186 et 190.