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378 ÉTUDE HISTORIQUE honorable dans le concours ouvert [aux écrits qui offri- raient aux prisonniers la lecture la plus utile; 4° Compte- rendu des travaux de l'Académie de Lyon pendant le s$cond semestre de 1824, et plusieurs autres ouvrages. Bien qu'il eût quitté fort jeune Riverie, Achard-James n'avait point oublié le lieu de sa naissance ; il lui porta toujours un vif intérêt et ce fut grâce à son crédit que cette commune dut, en 1843, de voir rapprocher de ses murs le chemin de grande communication de Givors à Chazelles. Aussi le sentiment de la reconnaissance est-il venu faire revivre, dans lamémoire de la génération ac- tuelle, le souvenir d'un homme dont l'illustration honore à bon droit l'humble village. Jusqu'à la fia du siècle dernier, le cimetière de Riverie était situé, comme dans toutes les paroisses, dans le voi- sinage immédiat de l'église, du côté du midi. Mais ce ci- metière était humide, mal clos, et d'une étendue insuffi- sante. 11 était donc indispensable de le transporter ail- leurs. En échange de son emplacement, qui lui fat cédé, le baron de Riverie fit don à la paroisse d'une parcelle de terrain, situé au lieu de Mont-Musard, qu'il fit clore à ses frais, pour l'établissement du nouveau cimetière dont l'inauguration eut lieu le 20 novembre 1785 (1). François-Jean-Jacques Grimod Bénéon fut le dernier baron de Riverie. Il fit partie, en cette qualité, des repré- sentants de la noblesse qui assistèrent aux assemblées générales des trois ordres, tenues à Lyon en mars et avril 1789, pour l'élection des députés aux Etats-Géné- raux. A cette même assemblée figurait, dans l'ordre du clergé, M. Joseph-Gabriel Carre, curé de la paroisse de Riverie. Le tiers-état du même lieu était représenté par ! 1) Archives municipales.