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                  SUR LE CANTON DE MORNAST.            373

    L'année suivante, le 10 juillet 1728, Jean-Jacques
 Grimod Bénéon rendit hommage au roi pour la baronnie
 de Riverie. Cet hommage fut renouvelé encore, le 22
 mars 1741 (1).
    Jusqu'au commencement du xvm e siècle, la cure de
 Riverie occupait un bâtiment situé auprès de l'église,
 dont il n'était séparé que par le cimetière. Mais par son
 testament, en date du 30 mars 1712, une dame Catherine
 Buirin, veuve du sieur Michel Chavassieu, fit don de
 presbytère actuel, en imposant au curé l'obligation de
 fournir une chambre à un vicaire , pour l'entretien
 duquel elle légua son domaine de Grange-Veillon. Déjà
 son mari avait fait don, pour cet objet, d'une rente de
 15bichets de blé (environ 5 hectolitres), affectée sur son
 domaine appelé de la Barre.
   Vers 1731, un procès s'engagea, au sujet de l'exécution
de ce legs, entre le curé M. Monod et les habitants de
 Riverie.
   Ce différend, qui fut tranché en faveur de ces derniers
par une sentence de la sénéchaussée de Lyon, du 15 sep-
tembre 1731, confirmée par un arrêt du Parlement du
15 janvier 1734 , entraîna le changement du curé. Mais
le nouveau titulaire, M. Mérault, s'empressa de transiger
avec les habitants, le 31 décembre 1734. Il s'engagea à
fournir le logement du vicaire et à lui payer la somme
annuelle de 150 livres ; de son côté, le baron de Riverie,
renonça, pour favoriser cet accord, à tous ses droits de
service et de milods sur le domaine de Grange-Veillon,
tant que les revenus seraient affectés à l'entretien d'un
vicaire (2).


 (1) Archives du Rhône, C,'397.
 (2) Notariat de Riverie. Fonds Dugueyt.