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LE MAJOR GÉNÉRAL MARTIN. 321 fusion commise entre lui et d'autres soldats du nom de Martin. Le grand ouvrage de Eobert Orme , Histoire des actions militaires de la nation britannique dans VHin- doustan, depuis l'année 1145 jusqu'en 1163 (A His- tory, etc.), ouvrage publié à Londres en 1763 et 1776, et longtemps considéré comme la meilleure histoire de l'Inde au dix-huitième siècle, ne donne que la mention suivante ayant trait aux Martin, et elle vient à l'appui de notre supposition : « Juin 1760. Cinquante des nouveaux déserteurs avaient été incorporés dans une compagnie appelée la « compagnie franche », sous le commandement de deux officiers français du nom de Martin. De même que les volontaires français, on les destina aux services les plus fatigants et les plus dangereux, et on les employa alors pour la première fois. Ils marchèrent le 10 juin, accom- pagnés de 25 coffris, de 2 compagnies de cipayes, de 1,000 cavaliers noirs et de 1 canon en fonte avec 5 canonniers pour joindre Kistnarow à Villaporum , attendu qu'on supposait que les troupes du Mysore tentaient de se frayer un chemin par Erivadi. « Les frères Martin arrivèrent à Villaporum le 11 et n'eurent aucune nouvelle de Kistnarow; le comman- dant de Djindji, pensant qu'il pouvait tenir tête à leur détachement, sortit des forts de la place avec cent Européens, quelques cipayes et de la cavalerie noire. Les Martin, ainsi que les déserteurs qu'ils commandaient, se conduisirent vaillamment sous leur nouveau drapeau et repoussèrent leurs compatriotes, qui agirent molle- ment. Quelques-uns des cipayes français furent tués, et 2 Européens, 1 topaze et 1 coffri furent faits prison- niers. » 21