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322                LE MAJOR GÉNÉRAL MARTIN.

    Les frères Martin dont parle l'historien que nous ci-
 tons, n'ont d'autre rapport avec celui qu; nous occupe que
la similitude de nom. Nous avons vu plus haut, en effet,
 que si Claude Martin et son frère contractèrent tous deux
 un engagement pour les Indes, le premier seul partit, le
 second ayant consenti, sur les instances de sa belle-
 mère, à rester à Lyon, ville où il était né et où il
 mourut.
    L'excellente Histoire des Français dans l'Inde, de
 M. Malleson, dont nous avons parlé plus haut, amène le
récit des événements jusqu'au dernier épisode de l'expé-
dition de Lally et à la mort de ce vaillant chef. L'opinion
de l'auteur mérite d'autant plus confiance que M. Malle-
son, aujourd'hui lieutenant-colonel au corps d'état-ma-
jor de l'armée anglaise du Bengale, habite constamment
le pays théâtre des faits dont il est juge. Directement
consulté, ce consciencieux et savant historien écrit que
la mémoire du major général Martin est vénérée de tous
et que c'est après la reddition de Pondichéry qu'il a pris
du service dans la Compagnie anglaise des Indes.
   Un autre ouvrage, que doivent lire tous ceux qui s'in-
téressent à l'histoire de l'Inde anglaise, l'Histoire de
l'armée du Bengale, par le capitaine Broomefl), donne
(p. 355) des détails sur Claude Martin, sur les premiers
services rendus par lui à la Compagnie anglaise des In-
des. L'auteur, consulté tout récemment, lui aussi, à Smila,
sur le major général Martin, prend en main sa réputation
et déclare professer pour lui la haute estime qu'il ins-
pire à tous ceux qui l'ont connu dans ses actes et dans ses
Å“uvres.

  (1) Cet ouvrage a été publié en 1850 chez MM. Thacker et O, à
Calcutta, et chez MM. Smith aîné et Ce, à Londres.