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                               NÉCHOLOUIK.                               I0S

      Vauxoane, maire-administrateur (1) du midi de la ville de
      Lyon, sous le consulat, 1801-1808, premier adjoint de la
      mairie unique, sous l'empire, 1803-1815; ayant fait l'in-
      térim de la mairie depuis le décès de M. de Sathonay jus-
      qu'à la nomination de M. le baron, depuis marquis d'Albon,
       1812-1813(2).
         Petit-fils par sa mère d'Achard-James, Jean-Marie ^ , an-
      cien procureur impérial pour l'organisation du Valais (Suisse),
      président à la cour royale, président de l'administration de
      l'hospice de l'Antiquaille, réunie dep is à eelle des autres
      établissements hospitaliers, membre de l'Académie, etc.

  8° VITTON, Paul-Eugène, avocat en 1868, soldat à la
 ro
i légion du Rhône , mort de sfts fatigues, à Lyon, ],B
14 février.
         Fiis de M, Constant Vitton du Lac, également avocat,
      sous-doyen actuel de l'ordre.
         Neveu de Vitton, Henri, ancien maire très-distingué de
      la Guillotière , 1826 et années suivantes , dont le gendre,
      M. Riclnrd-Vitton ^ , a été également maire du 3 e arron-
      dissement, ancienne Guillotière, sous le second empire, jus-
      qu'au 4 septembre dernier.
        Enfin Paul Sauzet et Paul Vitton étaient cousins ; ils des-
      cendaient tous deux de M. Belliard de Villefranche, hom-
   fl) Maire administrateur, à. la différence des maires d'arrondissement
établis sous le second empire, qui n'administraient rien, mais n'étaient et
ne Bout encore que des officiers d'état civil, chargés de formalités pure-
ment matérielles. C'est là une institution d'un pouvoirdéfiant et personnel,
qui enlevait toute administration à des maires qui n'en avaient que le nom.
pour la concentrer aux mains d'un étranger, un maire-préfet.
   (2) Le premier baron de Arauxonnc était 0 $fe. Ce grade qui n'était
eonfi'i'é alois que très-cxccptionnellement aux fonctionnaires civils, corres-
pondait à peu près par son importance et sa rareté à celui actuel de
G 0 ^ . Il n'y avait, à Lyon, en 1815, que deux officiers de l'ordre, M. de
Vauxoimc et M. de Scnncvillc. Le maire, le premier président, le procu-
reur général n'étaient que chevaliers.