page suivante »
26 ÉTUDE HISTORIQUE duPuj', fut le premier qui prit le nom de Riverie, sans doute par suite d'une alliance avec la dernière héritière des Riverie, et ce furent ses descendants que nous voyons, à compter de cette époque, possessionnés à Saint-Symphorien et ses environs, sous le nom de l'an- cienne famille chevaleresque. Cette nouvelle maison de Riverie, qui contracta des alliances avec les Manuel de la Fay, les Gayardon de Grésolles, et les Arod de Lay, ne se fondit point avec les Bénéon,comme le dit Cochard et après lui La Tour-Varan, car elle a survécu à ces derniers. L'un de ses membres, Jacques ou Jacob de Riverie, seigneur deClérimbert,com- manda souvent les troupes catholiques dans nos guerres religieuses du XVIe siècle. Son frère puîné, Jean de Riverie, devint la tige de la branche de la Rivière, pen- dant que la branche ainée demeura en possession de Clé- rimbert jusqu'en 1739. C'est à cette dernière qu'apparte- naient les seigneurs de la Mouchonière, près de St-Jean de Toulas, qui possédèrent aussi Echalas et St-Romain- en-Gier et fournirent plusieurs membres aux chapitres d'Ainay et de Notre-Dame de la Platière. Trois représen- tants de cette famille assistèrent à l'assemblée générale des trois ordres qui se tinta Lyon,en 1789, pour l'élection des députés aux Etats Généraux. Le dernier d'entre eux, possesseur de la terre de la Mouchonière, est mort sans enfants, vers 1820, et le nom de cette seconde famille de Riverie s'est éteint avec lui. ^1) (1) Gaichenon, mss. I. n* 36. — Noms féodaux. V. Riverie. — Ar- chives du Rhône (Registres de Sainte-Croix, d'Ainay et de la Platière). — Cochard. Notice sur In canton de Sainl-Symphorien-le-Château. — Archives de la Cour d'appel de Lyon {Insinuations, vol. b*J. — Revue forésienne t. I. p. 131.