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392                ASSEMBLÉE DE MALINES.

des objets de fabrique ; il faut de simples croix pour les
églises anciennes, et pour les nouvelles une nouvelle combi-
naison qui relie le chemin de croix avec l'architecture de l'é-
difice.


  Musique religieuse, 4e section, pages 411 et suiv.,
tome 11e, première thèse du programme.
   « La plupart des morceaux de plain-chant sont composés
d'après des formules modèles que Ton peut appeler types
mélodiques. La preuve de ce fait résulte de la seule compa-
raison des morceaux de plain-chant entre eux. Le nom de
type peut se donner à ces formules comme à tout modèle
original que l'on imite. Ces formules sont en petit nombre,
et plusieurs d'entre elles sont répétées jusqu'à quarante fois,
sans autre variation que celle qui résulte de la différence des
textes, des abréviations ou des amplifications que ceux-ci
exigent. La connaissance des types mélodiques offre les mê-
mes avantages que celle des ordres ou des styles en archi-
tecture. L'enseignement ne se fait plus par individualités,
mais repose, sur une synthèse qui a ses genres et ses espèces.
 L'exécution est plus facile et plus belle ; la composition a
 des principes fixes, l'accomplissement se réduit à celui des
formules types, et la correction des livres de chant résulte de
la comparaison des formules entre elles. »
   Cette thèse, posée par M. l'abbé de Vroye, a donné lieu à
 des discussions pleines d'intérêt et que nous n'aborderons
pas, bien entendu, ne pouvant ici faire une contrefaçon de ce
volumineux recueil. D'ailleurs elles seraient peu intelligibles
pour une partie des lecteurs, à moins de les faire précéder
d'un traité non moins volumineux sur le chant ecclésiastique.
Chacun d'eux pourra s'édifier la-dessus en repassant et en
comparant les pièces de chant de nos offices. Dans l'ancien