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308                     CORRESPONDANCE,
connaître cette physionomie d'après les cartons de M. Fo-
leirol: lignes pures, expression fière, profil noble, en un
mot ; et le reste à l'avenant, si l'on en. croit la Muse histori-
que. Elle paraissait mieux faite pour la Tragédie que pour
la Farce et la Comédie, si fines qu'elles fussent alors ; et
l'on comprend qu'elle ait inspiré à Racine son personnage
d'Andromaque. Mlle Du Parc, une des étoiles du Palais-
Royal, avait, en 1665, joué le rôle à'Aœiane dans Aleœan-
dre-le-Grand; veuve depuis le 4 novembre 1664, elle quitta,
en 1667, ses anciens camarades et fut attachée par Racine
à la Troupe de l'hôtel de Bourgogne.
   L'inconstante actrice rêvait sans doute un nouvel et
plus brillant avenir avec le jeune poète, déjà si célèbre à
la Cour. L'histoire nous apprend que Molière en conçut
un tel dépit, que les deux amis ne se revirent plus.
   Il n'est pas sans intérêt d'étudier dans l'expression de
leurs sentiments intimes ces grands esprits du XVII e siè-
cle, qui, tour à tour, ont soupiré pour MUe Du Parc. Quoi-
qu'il fût le sien, ce prénom de « Marquise » n'était cepen-
dant pas commun, et il est fort à croire qu'il aidera à
reconnaître le sujet ou les auteurs de plusieurs pièces lé-
gères, négligées jusqu'à ce jour.
   La dernière édition des Œuvres de P. Corneille, publiées
par M. Marty-Laveaux dans la collection des grands
écrivains de la France (1) a reproduit les vers que le
poète avait adressés à Rouen, en 1658, à la « Belle Mar-
quise. "
   M. Paul Lacroix (bibliophile Jacob-) a exhumé d'un

sonnement contre Racine, et Robinet a décrit en vers la cérémonie de
ses funérailles. — V. Galerie historique des portraits des comédiens
de la troupe do Molière, p. 53. Lyon, 48S8, in-8. et Molière et sa
Troupe à Lyon, par M. Soulié.
  (1) Parts, Haehette, 486S, in-8, 1.1,