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   MOLIÈRE ET SA TROUPE A LYON.1




   Par un autre acte passé le même jour, les comédiens
susnommés reconnaissent que Claude de Benoist, sieur
de La Chassagne, qui s'est obligé solidairement avec eux
par l'acte précédent, n'a fait que leur prêter son nom sur
leur prière verbale, et promettent, s'il est inquiété et
contraint de payer aucune chose de ladite somme, faire
cesser toute poursuite, le rembourser et garantir, sans
préjudice au sieur de La Chassagne de la somme de 250
livres que ledit sieur de La Barre reconnaît lui devoir et
de celle de 180 livres que ledit sieur de Ruffin lui doit par
obligation passée devant Pierre Deschuyes, notaire dudit
Lyon (2).
   Enfin, le même jour encore, François de La Barre, co-
médien de Son Altesse Royale, reconnaît, par un troi-
sième acte passé devant le même notaire, que, sur l'obli-
gation précédente de 600 livres, il y a 160 livres tournois
pour le fait et compte dudit sieur La Barre, laquelle somme
il faudra défalquer au profit de la compagnie lors du
payement qu'on fera de ladite somme (3).
   Le lendemain 22 mars, les sieurs Hugues de Lan, Louis
de Ruffin dit La Fontaine, Georges Pinel dit La Couture

  (1) Voir la dernière livraison de la Revue du Lyonnais.
  (2) Minutes Guyon, f° 334 verso.
  (3) Minutes Guyon, f" 333 verso.