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                       MÉDAIIXIER LYONNAIS.                        159

chimique des eaux sortant des fontaines publiques de la
ville de Lyon et de ses faubourgs, a rendu un double ser-
vice à l'humanité, puisque le produit de la vente de cet
ouvrage fut remis au bureau de bienfaisance.
   Le 18 janvier 1809, M. Macors fit payer, à la Monnaie
impériale des médailles à Paris, cent cinquante et un j e -
tons ronds de la Société de pharmacie de Lyon, ddnt un
avait été déposé au cabinet des carrés. Lesdits jetons,
en argent, au titre de 951 millièmes, pesant un kilo-
gramme 524 grammes, à raison de 245 fr. le kil., formè-
rent la somme de 373 fr. 38 centimes. — Voici le dessin
de ce jeton.




   Au milieu d'un grenetis circulaire, une Hygie (1) au
pied detherme tient une lance de la main gauche, et de la
droite présente une coupe à un serpent enroulé autour
d'un arbuste. Devant la statue est placé un vase d'où sort
un aloès, et, derrière, une autre plante-médicale. Légen-
de : SOCIÉTÉ DE PHARMACIE DE LYON ; exergue MDCCC VI,
année de l'institution de cette société.

   (1) Hygieïa ou Hygea, surnom de Minerve, sous lequel elle avait
dans l'Attique des temples et des autels ; elle le reçut pour avoir mon-
tré en songe à Périclès, une plante qui guérit un des ouvriers qui
était tombé d'un échafaud. Quelques auteurs lui attribuent encore
d'autres inventions dans la science de la médecine ; elle est la même
que Miner va medica qui avait un temple à Rome.