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                     FRANÇ0IS-PA6L DE NEUFVILLE.                          4SI

   Le 18 juillet 1718, il y eut une procession générale pour
oblenir la cessation de la sécheresse.
   Le 3 décembre suivant, François-Paul rendit une ordon-
nance par laquelle il instituait la fête du Sacré-Cœur de
Jésus, qui devra être célébrée à l'avenir et à perpétuité, à
commencer dès celte année, le vendredi lendemain de l'Oc-
tave du Saint-Sacrement ; « laquelle fête sera chômée par
cessation de travail (1)... »
 • Celte même année, le P. de Colonia publia un de ses plus
.«avants ouvrages, La religion chrétienne prouvée par le té-
moignage des auteurs païens. M. l'abbé de la Bouderie, au-
quel on en doit une nouvelle édition, n'a pas reproduit la
dédicace que l'auteur a faite de son livre à notre archevêque (2);
cependant elle méritait de l'être ; on en jugera par cet extrait :
   « Monseigneur        , cet ouvrage est né, pour ainsi dire,
dans une assemblée de gens de Lettres qui vous doit son as-
siduité au travail..., qui emprunte de vous son éclat, et que
vous venez de recevoir dans votre palais         Je suis d'ailleurs
d'une compagnie qui fait gloire depuis deux siècles (3) d'être

fêtes continuelles. Une dame de Paris apprit que celles de Lyon s'empres-
saient fort de plaire au maréchal, en écrivant à l'une d'elles : « Apprenez-
« moi, lui dit-elle, à qui le maréchal a jeté le mouchoir. » La vieille ma-
dame de Béraull, qui habilait Lyon et qui avait été autrefois des amies du
maréchal, vit cette lettre et dit à celle q\ii la lui montrait : « Écrivez à
« votre amie que M. le maréchal ne se mouche plus. » Barrière, La Cour
et la Ville, etc.
   (t) Ce mandement est contresigné Guichard.
   (2) Trois approbations également supprimées par M. de Labouderie se
trouvent dans la première édition ; la première est de M. Cohade, docteur
de Sorbonne ; la seconda de l'abbé Tricaud, chanoine d'Aisnay, et la
troisième est du P. Galifet, provincial de la Compagnie de Jésus en la pro-
vince de Lyon.
  (3) On lit dans un mémoire au sujet des Pairs, présenté en 1716 au duc
d'Orléans, i égent •. « Les Neuvilte-Villeroy sortent d'un marchand de pois
sons, controlleur de la bouche de François I e r ; il est ainsi mentionné à la