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188               AUTEL D'AUGUSTE A LYON.

cum omnia tormentorum gênera quœ adversus ipsos exco-
gita fuerant, iu amphiteatrum percussissent.
   Et enfin :
   Cumque in carcere positus eamdem invendi rationem
vellet relinere Atlalo post primum quod in amphiteatro con-
fecerat cerlamen revelatum est.
   Après des citations aussi précises de la part de témoins
oculaires et dignes de foi , il est impossible de ne pas re-
connaître que le récit de Grégoire de Tours, écrit quatre cents
ans après , a dû subir quelque altération. Peut-être le mot
passi a-t-il été substitué au mot sepulli.
   Dans un passage qui précède celui que nous venons de
citer, le même auteur s'exprime ainsi en parlant de la sépul-
ture des reliques des martyrs de l'an 177 que de courageux
chrétiens avaient retirées du fleuve où les bourreaux les
avaient jetées :
   Poslquam hœc gesta sunt, cum christiani mœrorem maxi-
mum haberent quasi dépérissent beatœ reliquiœ, noclc appa-
ruerunt viri fidelibus in loco quo igni traditi sunt, stantes
integri et illœsi. Et conversi ad viros, dixerunt eis : reliquiœ
noslrœ ab hoc colligantur loco, quia nullus periil e nobis :
ex hoc enim translati sumus ad requiem quam nobis pro-
misit rsx cmlorum Christus, pro cujus nomme passi sumus.
HÅ“c renunciantur viri illi reliquis christianis, gralias egerunt
Deo, et conforlati sunt in fide, colligentes sacros cineres
œdificaverunt basilicam mirœ magniludinis in eorum hono-
rem : et sepelierunt beata pignora sub sancto altari ubi
se semper virlutibus manifestiis cum Deo habitare declara-
verunl.
   On remarquera encore ici une inexactitude du même
auteur. 11 semble par ce récit, que cette basilique mirœ
magniludinis fût construite par les chrétiens qui avaient pu
retrouver les cendres des martyrs, ce qui est absolument