Revue du Lyonnais » série 2 - n°26 ( 1863 ) » pp.152

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allié à celui de la fidélité, le respect de la part de tous les
citoyens d'une autorité établie par eux-mêmes. A Lyon, ville
industrielle de cent vingt raille âmes, la police était faite et
l'ordre maintenu par deux cents gardes nationaux (les arque-
busiers), cinquante gendarmes ou sergents de ville (les che-
valiers du guet), et quelques soldats chargés de garder les
portes (compagnie du régiment lyonnais). En quoi la compa-
raison du temps présent nous autorise-t-elle à décrier ces ins-
titutions et ces résultats ? On me dira peut-être : le peuple
alors n'avait la conscience ni de ses droits ni de sa force ;
il demeurait immobile , parce qu'une longue oppression lui
avait ôté son énergie. Je répondrai : la révolutiou va venir,
elle nous montrera si le peuple lyonnais manquait d'énergie
                                     Cte DE PONCINS.