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HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LYON TAR M. DE LA SAUSSAYE. IV. MONUMENTS LITTÉRAIRES DU IVe SIÈCLE (1). ( Lu dans la séance du 11 février 1862, à l'Académie impériale de Lyon). Le IVe siècle dans lequel nous entrons dut être pour Lugdunum un âge éminemment littéraire. Alors, la réputa- tion de ses écoles municipales, qui n'avait cessé de grandir, attirait dans ses murs une affluence considérable d'étudiants. Vers la seconde moitié du IIIe siècle, ces établissements d'instruction publique avaient acquis assez d'importance pour qu'un personnage consulaire les dirigeât, tour à tour, avec ceux de Besançon (2). C'était l'illustre Titianus, pré- cepteur du fils de Maximin Ier, orateur du plus grand mé- rite, donné par saint Isidore de Séville comme un des trois fondateurs de la rhétorique chez les Latins (3). Cette célé- brité des écoles lyonnaises n'avait pas dû s'amoindrir dans le cours du IVe siècle, puisqu'elle était, au commencement du siècle suivant, un des principaux titres de gloire de Lug- (1) Voir la Revue du Lyonnais : 1858, t. XVII, p . 354 ;—1S59, t. XVIII, p. 279, et 1861, t. XXII, p. 91. (2) Auson. Gratiar. act. pro consulatu. (3) Origin.,11,2.