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ABBAYE DE LA BÉNISSONS-DIEU. 257 Elle est arrachée violemment à l'affection de son troupeau... Elle supporte une longue captivité dans le château d'Aurec... On l'en retire pour la conduire à Lyon devant une assemblée de juges ecclésiastiques qui reconnaît son innocence, et son père est obligé de la reconduire lui-même dans le monastère pour la rendre à son Iroupeau désolé Autres persécutions dont elle sort également victorieuse CHAPITRE XIH. PROSPÉRITÉ DE L'ABBAYE AU XVII e SIÈCLE. La grande impulsion que Mmi> Françoise de Nérestang avait donnée à la piété, dans son monastère, y porte des fruits du- rables Sa nièce et filleule qui lui succéda, marche sur les traces de sa devancière et continue son œuvre Mesda- mes Louise de Hovel de Morainvilie et Anne de Kochefort delà Voiretle, qui viennent après elles, ne se montrent pas moins dévouées au développemen! des vertus monastiques dans le couvent. CHAPITRE XIV. DÉCADENCE BU MONASTÈRE AU XVIII 0 SIÈCLE. Peu à peu on voit décliner la maison delà Bénissons-Dieu sous l'influence du XVIIIe siècle. Le relâchement du cloî- tre et une mauvaise administration des revenus amènent bientôt son dépérissement et lui préparaient une ruine immi- nente lorsque survinrent les orages de la Révolution française. CHAPITRE XV. DISPERSION DES RELIGIEUSES. Après le décret de la suppression des couvents, plusieurs de nos religieuses se retirent dans leurs familles attendant