Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
138                         PRÉCIS HISTORIQUE
 placements, Mgr Paul-François de Villeroy, archevêque, préten-
 dit, en 1726 , que le Consulat devait augmenter la pension qui
 avait été créée, en 1684, sur le fondement que les nouvelles cons-
 tructions faites dans la place Bellecour qui ne produisait rien en
 augmentaient les revenus casuels. Le Consulat ne pouvait être
obligé de souscrire à cette prétention qui n'était pas fondée,
mais par complaisance pour les archevêques dont il a toujours
recherché la protection et cultivé la bienveillance, il créa en
faveur de l'Archevêché une nouvelle rente seigneuriale et im-
prescriptible de 800 livres.
    Depuis ce temps, Mgr le cardinal de Tencin s'est pourvu contre
les transactions de 1684 et de 1726; il les a prétendu nulles, soit
parce qu'on n'a observé aucune des formalités prescrites pour l'a-
liénation des biens ecclésiastiques, soit parce qu'elles renfer-
ment une lésion considérable et il a demandé l'exécution de
eelle de 1674. Ce procès a été terminé par une transaction du
10 janvier 1757 , qui a été homologuée par lettres patentes du
 mois d'avril suivant.
   Enfin on observera que le sieur de Saint-Maurice a vendu, en
1722; au sieur Ferrari (14), pour lui, son ami élu ou à élire, le
tiers qu'il s'était réservé dans la rente noble de Bellecour, à lui
remise par le Consulat, en 1661, ainsi que la rente noble de
Villeneuve-le-Plat, dont on parlera ci-après ; et que ledit sieur
Ferrari ayant élu en ami le sieur deRiverieulxetletiers de la rente
noble de Bellecour, de même que ladite rente noble de Villeneuve-
le-Plat, étant dans la suite tombée en partage à la dame de Rive-
rieulx , femme dudit sieur Ferrari, ces derniers les ont vendus,
en 1732, au Consulat, qui a fait renouveler en dernier lieu l'une
et l'autre rente dans un même terrier.

  A la suite de ce sommaire on a place deux transactions faites
   (1) Claude-César Ferrari, receveur des décimes du clergé de la généralité
de Lyon, acheta, en 1718, le comté de Romans en Bresse, de Claude de
Lyobard, anciennement à la maison de Varax, puis aux de La Beaume et
aux Ponceton. Il avait épousé, en 1712, Claudine Riverleulx, fille à'Estienne
Riverieulx de Varax, secrétaire du Roi et de Marie Rolland.