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 H6                 NOTICE SUR CH. RITTER.

      La terre est partout entourée de l'Océan et autour de
  celui-ci s'élève la montagne Localoca. Les connaissances de
  l'homme ne s'étendent pas au-delà de cette montagne.
     Je signale ici quelques rapports remarquables entre les
  noms qui désignent la terre, dans le sanscrit, le grec et le
  latin.
     Sanscrit ; lia, Ida, Ira, (terre).
     Grec : Ilys, Ilos, Era (terre), Ida (déesse de la terre).
     Sanscrit : Igà, terre.
     Grec : Aia, Ge, Gaia.
     Sanscrit: Cailas, triple sommet duMéru,habité parSiva.
     Latin : CÅ“lus, Coilus, ciel.
                                    (Asiat. res earch. t. vin).
     Les Buddhistes de Ceylan et les Birmans ont des repré-
 sentations du monde tellement bizarres et inexplicables
 qu'il est inutile de nous y arrêter.
     Selon les Parses, la terre, après le déluge, se divisa en
 sept continents ou kunnerets, l'Iran, béni par Ormudz, est au
 milieu. Cette division rappelle celle de l'Inde.
     La montagne Albordj joue le principal rôle. C'est de cette
 montagne que coulent l'Indus et l'Oxus. Ce nom était primi-
 tivement appliqué àl'Hindu-Kuh. Plus tard la tradition a trans-
 porté le mythe a l'ouest, sur l'Elburz, le Demavend,le Zagros
 et le Caucase pontique. L'Àlbordj est aussi appelé le nom-
bril de la terre.
     Chez les Hébreux, on retrouve encore quelques linéaments
de cette manière d'envisager le monde.
     Le créateur a tracé un cercle sur l'Océan, pour limiter la
terre. Il a tracé un cercle sur la surface des eaux , là où la
lumière se termine en ténèbres, c'est-à-dire aux extrêmes
limites de la terre. Le créateur a fondé la terre sur la mer
et sur les fleuves. (Prov. vin, 27. Job, xxvi, 10. Psaumes,
xxiv, 2.)