Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                         LE MIRAGE.                        411

Pénètre avec mystère en leurs entrailles vides,
Les réchauffe d'un souffle, illumine leur nuit,
Recueille leurs secrets qu'il dérobe sans bruit,
Etreint leurs vastes flancs sous leurs corsets de pierre
Qu'il baigne de vapeur, d'azur et de lumière ;
Les embrasse, les presse et les embrasse encor,
Et couronne leur front d'un diadème d'or.


Il abandonne enfin ces géantes qu'il    aime ;
Mais comme un noble amant en son        adieu suprême,
De feu, de pourpre et d'or parsemant    son chemin,
Il semble en les quittant leur crier:    à demain!

                                Barthélémy   CHAIZE.