Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                       SGC1ÉTÉ LITTÉRAIRE.                  271
        Ont fait tomber sur lui la formule sinistre,
        Tout le vol des amours, avec des cris railleurs,
        Déguerpit au plus vite et va nicher ailleurs.
        Adieu la liberté, les aimables folies,
        Les joyeux compagnons et les filles jolies !
        Le garçon et l'époux sont deux êtres divers :
        L'un compte des printemps et l'autre des hivers.

   Après avoir énumérô les avantages de la vie de garçon et les
inconvénients du mariage, Marcel, c'est le nom du garçon,
conclut qu'un mari,
        Contraint de fder doux dans les moindres débats
        Est un prince qui règne et ne gouverne pas.

   Un époux heureux oppose à tous ces arguments les ridi-
cules, les déceptions et l'isolement d'un vieux, garçon, le res-
pect, les soins et les joies de la famille.
   M. Guyet a rendu compte d'un livre intitulé: Mes premiers
et mes derniers souvenirs, publié par M, de La Sizeranne,
membre correspondant. Ce livre contient trois comédies en
vers et leur histoire en prose. Notre honorable collègue ré-
sume ainsi son rapport : « Le style des trois pièces mérite
« des éloges; les vers y sont faciles, les dialogues clairs ; on
« reconnaît toujours l'homme de bonne compagnie, possédant
« le talent de la disposition et de l'élocution , mais moins
« heureux peut-être dans l'invention.»
   Je rappelais tantôt le gracieux poème des Saisons et les
Entretiens sur l'agriculture ; M. Bréart a publié de nouvelles
poésies sur des sujets bien différents et sous le titre de
L'Abeille ardennaise. M. Guyet, voulant juger consciencieu-
sement ce dernier ouvrage, sans blesser l'amitié, dédie sa cri-
tique à M. Bréart lui-même dans la langue poétique. Après
avoir rappelé le charme des poésies sur l'agriculture, dont le
succès a été complet, M. Guyet ajoute :
        Mais voilà qu'embouchant la trompette guerrière,
        Ta muse jette aux vents des accents belliqueux}