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546 CHRONIQUE LOCALE. artistes que nous avons entendus jusqu'ici ; qu'on nous permette seulement de signaler son triomphe et d'enregistrer son succès. - - Dans la charmante légende des mariés et des non-mariés. insérée dans notre dernier numéro de la Revue, nous avons feit dire à M. l'abbé Jolibois, et les journaux de l'Ain l'ont répété après nous, que le château de Corsant est situé sur les bords de la Veyle, commune de Varax, il faut lire commune de Pérex. Varax n'est qu'un hameau du canton de Chalamont ; il fut le berceau d'une famille puissante, mais il n'a jamais joui des honneurs de la municipalité. M. Jolibois nous pardonnera de lui avoir fait commettre cette erreur. — L'abondance des matériaux nous a forcé malgré nous à ren- voyer au prochain numéro la suite de l'article de M. Gaubin sur l'exposition. Nous signalerons en même temps les récompenses obtenues par nos compatriotes ; on sait déjà quelle large part notre ville a eue dans le succès ; il fallait bien qu'elle eût sa part dans le triomphe. — M. Louis Perrin, a obtenu pour ses magnifiques impressions, la médaille d'argent, première classe. Jamais récompense n'est \enue trouver un homme qui la méritât mieux. Grâce à des ouvriers habiles, nourris dans de bonnes tradi- tions, par notre prédécesseur, M. Boite], nous avons obtenu une mention honorable, c'était tout ce que nous pouvions ambitionner. La Gazette de Lyon a , dans son numéro du 22 novembre, avancé, que pour imprimer la belle édition de la Table de Claude, publiée par les soins de M. Monfalcon, nous nous étions servi des caractères et des vignettes appartenant à M. Louis Perrin. M. Perrin est assez riche de sa propre gloire pour nous permettre de répondre à cette allégation, et de rétablir la vérité. M. Perrin a eu l'obligeance de nous prêter ses beaux caractères augustaux, pour faire notre frontispice et la reproduction des deux pages du discours de Claude; nous lui en avons su et lui en savons encore un gré infini, nous avons nous même indiqué cet emprunt sur le faux titre et la couverture ; mais en dehors de là , rien n'appartient à notre habile confrère. — L'auteur du Veau d'or, dernier numéro de la Revue, a été très-peiné de voir plusieurs de ses lecteurs s'obstiner à lui prêter des intentions de personnalités qu'il n'a jamais eues. On a même cité des noms qui lui étaient entièrement inconnus. Il déclare donc n'avoir mis en scène que des types généraux, et jamais il n'est entré dans sa pensée de faire poser des individualités. A. V. Aimé VINGTRINIER, directeur. X/ & lV ?