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388 DES ARMOIRIES DE LA VILLE DE LYON. Je soumets cette idée aux gens habiles et savants en archéo- logie, tout en faisant remarquer qu'aucune de ces variations dans le blason authentique de la ville ne serait admissible sans un décret émanant du pouvoir ou tout au inoins de l'administra- tion supérieure. 11 ne doit être permis à personne de substituer ses propres théories ou ses idées artistiques aux traditions posi- tives de l'histoire ou aux prescriptions d'une autorité régulière. Et, pour terminer, je conclus de tout ceci, que le plus sûr parti à prendre quand on restaure un monument, c'est de se conformer aux exigences de l'époque à laquelle il fut élevé ; et si l'on veut indiquer des phases de son histoire ou la date de sa restauration, le faire d'une manière tellement précise que ce changement ne devienne pas un anachronisme et un contre-sens. MOREL DE VOLETNE.