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LA GAZZETTEFRANÇOISE M.4RCELL1N ALLAKD, F0KÉS1EN (1). 1. En donnant, il y a quelques jours, dans la Gazette de Lyon, une rapide notice sur Marcellin Allard, à propos de la réim- pression de son Ballet en langage forézien (2), j'ignorais que M. de La Tour Varan, bibliothécaire de la ville de Saint-Etienne, eût publié la généalogie des d'Allard. En ceci, je le confesse, s'il y a eu de ma faute, il y a eu aussi un peu de celle de M. de La Tour, qui, par une modestie trop rare à notre époque pour ne pas être signalée, n'a pas donné à sa Chronique des châteaux du Forez et à ses Gé- néalogies de la ville de Saint-Etienne etc., toute la publicité que méritent ces deux ouvrages. 11 s'est contenté de les faire impri- mer, en les abandonnant à la grâce de Dieu. Ce n'est que par hasard, en furetant chez un libraire, que (1) La, Gazzette d'AUard précéda de vingt-cinq ans environ le premier numéro de la Gazette de France, publiée, comme on sait, par Renaudot, en 1631. Le mot gazzette apparaît pour la première fois en tête de l'ouvrage d'AUard. Ce qui vient à l'appui de cette opinion, c'est que Jean Nicot, dans son Thresùr de la langue française, ne fait nulle mention du mot Gazzette, et pourtant ce dictionnaire parut en 1606, c'est-à -dire un an en- viron après la publication de l'ouvrage de Marcellin Allard. Le mot gazetta était employé , depuis quelques années, à Venise, pour désigner les jour- naux quotidiens qui venaient d'y faire leur première apparition. (2.) En vente chez Auguste Brun, 13 rue (lu Plat.