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                           D'UN



     ÉTRANGE PLAGIAT
                            FAIT




             A LA REVUE DU LYONNAIS.




    La Revue du Lyonnais et Fun de ses collaborateurs
habituels viennent d'être victimes d'un plagiat qui dé-
passe en impudeur tout ce que les annales de la piraterie
littéraire, si riches à notre époque, présentent de plus
audacieux. H y a un an qu'un personnage, que nous nous
abstiendrons encore de nommer, parce que son larcin n'a
eu qu'une demi-publicité, récita dans plusieurs conférences
littéraires, à Paris, une pièce de vers intitulée .• Les
parfums de Magdeleine,       et composée en entier, moins
les seize premiers vers, de passages textuellement
empruntés au poème du même nom, que la Revue a pu-
blié en son numéro de janvier 1839. ^ paraît que
l'œuvre empruntée a eu, dans la Capitale, un certain reten-