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                                P0UILLÉS.                              319


            POUILLÉ DU DIOCÈSE DE LYON.

   Nous ne rappellerons pas que l'église de Lyon, la plus
ancienne et la plus illustre de celles des Gaules, doit sa
naissance à deux apôtres d'origine grecque, saint Pothin
et saint Irénée, qui apportèrent les lumières de l'Evan-
gile dans la Gaule celtique, vers le milieu du IIe siècle.
Le siège qu'ils fondèrent à Lyon eut tout d'abord pour
suffragants les évêchés d'Autun, de Langres, de Chalon-
sur-Saône et de Mâcon, tous quatre compris, pendant la
domination Romaine, dans les limites de la première
Lyonnaise, dont Lyon était la métropole (1) ; à ces quatre
diocèses s'adjoignirent en 1731 celui de Dijon, et en 1742
celui de Saint-Claude : la province ecclésiastique de Lyon
ainsi complétée subsista jusqu'à la Constitution de 1790.
  Au XIVe siècle, le diocèse de Lyon était divisé en deux
grandes parties, l'une aparté Regni, l'autre aparté Im-
perii ; dans le roj^aume, on trouvait la ville de Lyon et
son faubourg, les archiprêtrés de Roanne, Pommiers,
Néronde, Montbrison, Courzieu, l'Arbrêle, Anse, Jarez ;
dans l'empire, les archiprêtrés de Morestel, Meyzieux,
Chalamont, Sandrans, Dombes, Ambronay, Treffort,
Coligny et Beaujeu; il ne comprenait pas moins de 962
bénéfices (2). Le document original qui le constate se

  (1) Provlncia Lugdunensis prima, num: III. Metropolis civilas Lugdu-
nensium. Civitas Mduorum. Civitas Lingonum, Castrum Cabilonense:
Castrum Matisconense (Notitia provinciarum et civitatum antiquas Galliae,
ap. SIRMOND, Concil. antiq. Gallm, t. I, prœfat, ; DUCHESSE, D. BOUQUET,
CHARVET, etc.).
  (2) Ce chiffre est le résultat exact du nombre des bénifices inscrits dans
notre PoutHé; voir toutefois à la fin de l'art. Récapitulation.