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                  INSCRIPTIONS ANTIQUES.               377

comitatenses au nombre de IV,... équités cataphractarii
Albigenses » (p. 36).
    En Thébaïde : Sub dispositione viri spectabilis Ducii
Thebaidos,... ala prima Jovia Catafracta Ripampane »
(p. 90).
    Dans la Scythie : Sub dispositione viri spectabilis
Ducis Scythiœ,... cuneus equitum catafractariorurn Àru-
bio(p. 100).
    Les cataphractaires étaient des cavaliers bardés de
fer, dont, l'armure consistait en lamelles en forme d'é-
cailles, fixées sur un vêtement de cuir ou de laine s'ap-
pliquant au corps de manière à en laisser paraître les
formes. Leurs chevaux étaient, comme eux, couverts de
fer; hommes et chevaux paraissaient, selon l'expression
de Salluste , ferreâ omni specie. Ammien Marcellin
compare cette armure au dos écaillé d'un crocodile (22,
15, 16). Salluste et Yirgile, à des plumes : « Chlorée, au-
trefois prêtre de Cybèle, s'offre aux yeux' de Camille,
couvert d'armes éclatantes à la mode de Phrygie ; son
coursier écume sous une housse en peau garnie d'écaillés
de bronze damasquinées d'or, imitant des plumes. »
(ÂEneid. 9, 770.) On voit parmi les bas-reliefs de la
colonne Trajane des cavaliers sarmales catafractaires ;
ils font l'effet d'hommes nus, couverts d'écaillés, excepté
au visage et aux mains. Leurs chevaux sont ainsi qu'eux
entièrement cataphractés.
    Il y avait encore des cataphractaires que l'on appelait
clibanaires, du nom d'un vase de cuisine, sorte de four
portatif en métal, appelé clibanus. Ils étaient revêtus de
cuirasses, de ceintures et de jambières non articulées
en écailles, mais faites de pièces et de bandes continues,