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SAMUEL SORBIÈRE. 139 vemeni de zèle fort désintéressé que j'ai pour tout ce qui regarde l'honneur de votre maison ; je n'aipum'empêeher de le faire paroître toutes les fois que j'ai pris la plume pour écrire a monsieur votre fils ou à madame la marquise de *** qui ont voulu que je leur fisse part de ma morale, Je vous supplie,Madame, de croire que c'est l'esprit de votre famille et la considération de votre vertu qui m'obligent d'être votre très-humble et très-obéissant, Sorbière (1). » La 40e lettre (p. 362) est adressée de Paris, le 27 no- vembre 1655, au P. Berlet, qui professait alors les mathé- matiques au collège de la Trinité. Sorbière lui annonce qu'il ajoutera, a la vie de Gassendi placée en tête des OEuvres de ce philosophe, les pièces en prose et en vers faites a sa louange. Dans la 89e, écrite à son cousin, le médecin Formi, le 1er juillet 1659, Sorbière, après lui avoir annoncé l'envoi de ses Lettres aitatomiques, lui dit : « Si vous ne voulez pas pardonner la publication de ces rêveries parmi lesquelles il vous semblera que je ne traite pas quelques matières assez sérieusement, je défendrai ma négligence par cette maxime de votre Celsier, que la maladie de ceux qui rient est moins dangereuse que celle des malades dont les extravagances sont plus sérieuses ; et, après tout, me réfugiant dans la scep- tique, je dirai, avec un bel esprit de ma connaissance : Que parmi les travaux de la plus longue estude, 11 n'est rien de certain que notre incertitude. (2) (1) J'ai abrogé la fin de cetle lettre que Sorbière paraît n'avoir écrite que pour se faire un protecteur du mari de celle à qui elle est adressée. (2) Il serait assez difficile de dire de qui sont ces deux vers; tous ceux que j'ai interrogés à cet égard ont jeté leur langue aux chiens ; M"le des Houllières semble en avoir fait la paraphrase dans le xvae de ses Réflexions diverses. Louis Racine a dit dans le 2 e chant de la Religion : Ver impur de la terre et roi de l'univers, Riche et vuide de biens, libre et chargéde fers,