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                     NOTRE-DAME DE LA PLATIÈRE.                            09
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Froment, de !a première moitié du xvm , nous montrent
un cloître placé au nord de l'église. Dans l'acte de vente,
comme bien national, des premier et troisième lots de la
Platière, il en est question sous cette dénomination : la
cour du cloître ou du grand cimetière. On peut donc présu-
mer que ce cloître entourait un cimetière et que la cha-
pelle des Dupuis n'était qu'un monument funéraire pour
la sépulture de cette famille. En effet, on faisait des inhu-
mations autour de l'église, jusque sur la voie actuelle, et
dans les excavations récentes nécessitées par la canali-
sation, on a trouvé le terrain rempli d'ossements. On sait
qu'avant 89 il n'existait point de cimetière en dehors de
la ville et que les églises, à l'intérieur et à l'extérieur,
étaient affectées aux sépultures. On comprenait cepen-
dant que cet état de choses préjudiciait à l'hygiène pu-
blique, et déjà, en 4776, il parut plusieurs mémoires
pour demander le transport des cimetières hors de la
ville (1). En fouillant dans levoisinage de la susdite
chapelle, j'ai encore rencontré plusieurs voûtes qui ne
laissent aucun doute sur l'existence antérieure d'un cloî-
tre dont on reconnaîtrait probablement d'autres traces,
si l'on pouvait pénétrer au centre des bâtiments qui


  (1) Réflexions snr les sépultures dans la ville de Lyon, par un des mem-
bres de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de la même ville, chez
Aimé de la Roche. 1776.
   Observations sur l'établissement d'un cimetière hors de la ville de Lyon,
par M. Pelétin, médecin. Chez Aimé de la Roche. 1776.
  Réflexions d'un fossoyeur et d'un curé, sur les cimetières de la ville de
Lyon. Chez Rast Maupas. A la Sincérité, 1777.
  Mémoire sur les cimetières de Lyon, par Louis-Antoine Moutonnât, avo-
cat. Chez les principaux libraires. 1790.