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POÉSIE 243 Point nest besoin d'aller chercher ma triste vie, De voler par les bois, de trouver des ruisseaux, De souffrir, par F autan ou f aigle poursuivie, Sans un seul instant de repos. Toujours à ses repas, sur sa table de mousse, Mon maître me nourrit sans jamais se lasser. Il me dit doucement quelque parole douce Qu'il fait suivre d'un long baiser. Quand mon aile est fléchie ou ma paupière lasse, Sur son luth je me pose... Adieu pour tout de bon, Quand on cause, le temps trop vilement se passe, Il me faut porter ma chanson. ARTHUR DE C